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HAUT PAYS DE LA BOLIVIE CENTRALE:
Pluie, désert, et encore de la pluie.
Notre destination est la région des vallées sèches dans les montagnes de Bolivie centrale…
Les fleurs de Roseocereus tephracantha sont grandes et ont un long tube épais, et de longs pétales blancs. Une plante peut être couverte de centaines de fleurs en même temps, ce qui doit être merveilleux.
Ces fruits rouges mûrs de Roseocereus tephracantha
s'ouvrent quand un trou se forme
sur le côté du fruit, permettant ainsi aux oiseaux et aux fourmis d’enlever la pulpe
blanche sucrée enveloppant les graines noires.
Ces branches de Samaipaticereus corroanus ne restent dressées qu’au début, très vite, elles s'emmêleront dans les branches des arbres, et par la suite elles produiront un bois très léger.
Les Weingartia neocumingii disputent l’espace aux broméliacées terrestres.
Les weingartias
apparaissent la plupart du temps à l'ombre des grands acacias dans une zone fortement
boisée.
Un grand nombre de Gymnocalycium pflanzii poussent là où il y a de la terre,
mais on ne trouve les weingartias que dans des zones rocheuses.
Les Weingartias fleurissent facilement et en abondance en culture. Les spécimens de Weingartia lanata (lanata signifie «laine») se développent rapidement et sans aucune difficulté, mais vous récompensent de leurs belles fleurs.
Les branches arquées à petites feuilles
dans le centre de la photo appartiennent
à des plantes de Pereskia diaz-
poussant près de Saipina en Bolivie.
Même
si il n'a pratiquement aucun
tissu succulent de stockage d'eau, il survit aux sécheresses
en perdant ses feuilles quand l’eau vient à manquer. Parce qu’il fleurit rapidement,
c'est le Pereskia idéal pour les novices de cette espèce.
Les fleurs de Pereskia diaz-
Cette station de Neoraimondia (Neocardenasia) herzogiana près de Mataral en Bolivie,
met en évidence une caractéristique importante:
contrairement aux autres neoraimondias,
les N. herzogiana ont un tronc. Ils ne font pas de branches à partir de la base,
mais à partir de plusieurs pieds dessus du sol. Il y avait un petit baudet avec nous,
et tout ce qui n’avait pas d’épines n'aurait pas résisté très longtemps.
Ce plan rapproché d'une aréole allongée de
Neoraimondia herzogiana montre les longues
et grosses épines qui ont été produites la première année au bas de l’aréole. Les
années suivantes, l'aréole produit des fleurs, des poils et des épines comme des
soies qui ne sont pas dures. Les petits bouts d’aréole que la tige produit
chaque
année s’accumulent jusqu'à ce que l’aréole devienne de cette importance et ne soit
plus au même niveau que la surface de la tige.
Les Rebutias sont des plantes de haute altitude. Ils aiment les températures fraîches où le sol reste humide, mais comme il y a beaucoup de pluie et de brume, ils sont confinés à de petits affleurements rocheux où le drainage est légèrement meilleur. Ces plantes de Rebutia donaldiana poussent parmi les mousses et les lichens.
Voici une plante bien saine de Pfeiffera ianthothele suspendue dans un arbre qu'elle
partage avec une broméliacée. Avec ses tiges retombantes, les racines de la plante
sont au-
est conduite vers le bas. Les plantes épiphytes
n'ont pas besoin de se tenir dressées et n’ont donc pas besoin de produire beaucoup
de bois ; il est surprenant que davantage de plantes ne soient pas devenues épiphytes.
Des spécimens de
Les fruits de Pfeiffera ianthothele sont des baies, ce qui signifie que toutes les parties sont juteuses, sans écorce ni noyau. Le fruit a des aréoles avec des épines, et sa peau est si mince que les faisceaux vasculaires sont visibles comme un réseau de lignes fines, une caractéristique distinctive.
Les plantes de Espostoa (Vatricania) guentheri sont grandes et ont jusqu’à quinze
branches.
Chaque branche se développe jusqu’ environ 5 à 10 pieds (1,5 à 3 m) de
long avant de commencer à produire les longues épines rouannes1 de leur céphalium
latéral.
Notez l'abondance de la végétation verte dans le fond ;
la zone est sèche
et chaude à certains moments, mais assez humide pour maintenir les arbres et arbustes
en feuilles.
1 Rouan : Caractérise la robe mêlée de blanc, noir et brun-
Voici la forêt tropicale près de Puente Azero, une zone libre de gel, avec une humidité
suffisante pour le maintien des cactus épiphytes, dans le centre-
Les plantes d’Acanthorhipsalis monacantha sont remarquables parmi les cactus épiphytes
car ils ont des épines.
Cette plante a eu de toute évidence une très bonne saison
de reproduction avec plusieurs de ses aréoles portant des fruits mûrs. Les Acanthorhipsalis
peuvent être difficiles à trouver, car ils poussent dans des zones ombragées de végétation
dense entre les fougères et les mousses, mais les fruits rose vif ou rouges les rendent
plus voyants.
Un de nos compagnons de voyage était un camion chargé de maïs qui a eu besoin d’un petit coup de main pour gravir les collines. R. Kiesling démontre le glamour du travail de terrain.
Voici une grosse colonie de Gymnocalycium megatae poussant dans des conditions encore plus ombragées et humides que celles de G. pflanzii. Le sol de la paroi de cette falaise doit rapidement s'effriter, mais ces cactus sont capables de germer et pousser jusqu’à la taille de floraison avant que leur foyer ne s’effondre sous eux. Des mousses abondantes, normalement bons indicateurs d'un habitat inadapté aux cactus, du moins de tout cactus en bonne santé, poussent à côté de ces spécimens de G. megatae.
Contrairement aux Gymnocalycium megatae et G. pflanzii qui aiment l’ombre, d’autres
gymnocalyciums comme ce G. spegazzinii aiment le plein soleil. Ils peuvent tolérer
à la fois l'exposition à la lumière intense du soleil
et le stress dû au manque d’eau
tout au long de la journée. En culture, il est plus sûr de donner à vos gymnocalyciums
des conditions moins extrêmes.
Les Gymnocalyciums ont de belles fleurs et même leurs boutons de fleur sont magnifiques.
Les écailles imbriquées de cette plante de Gymnocalycium chiquitanum sont le diagnostic
de ce genre – peu d'autres genres ont des bourgeons de fleur de ce style.
Ce spécimen de Quiabentia pflanzii est un grand arbre. Les Quiabentias poussent tellement
à profusion dans le sud-
Les feuilles de Quiabentia pflanzii sont grosses et brillantes, beaucoup plus épaisses et plus larges que celles des autres opuntias.
Bien que les quiabentias ressemblent à des plantes de jade géantes, leurs épines et glochides les différencient clairement. D’expérience, les quiabentias ont les épines les plus douloureuses de tous les cactus.
Nos plantes cultivées ont survécu à de faibles gelées au Texas et sont de belles plantes,
mais leurs épines sont si douloureuses qu’il est difficile de les recommander pour les jardins familiaux.
Les tiges de Monvillea spegazzinii présentent des petites taches de bleu et de gris.
Les divers clones diffèrent par le nombre de taches sur la tige et l'intensité de
la couleur.
Les racines adventives de Monvillea spegazzinii s’épaississent fortement en forme
de carotte.
L'eau et l'amidon qui sont stockés sous terre dans les racines sont moins
susceptibles d’être trouvés et mangés par les animaux. Le sol ne devient jamais aussi
chaud ou froid que l'air, et son humidité varie plus lentement, de sorte que les
nutriments qui sont stockés dans les racines se trouvent dans un environnement plus
sûr et plus uniforme que ceux stockés dans les pousses du cactus.
Une autre surprise nous attend sur le chemin du retour vers Santa Cruz -
Où il n'y a pas trop de voitures ou de trains, il n'y a pas besoin
de deux ponts distincts, à condition que la voiture soit assez rapide pour y monter
et en descendre à temps.
Nous sommes extrêmement heureux d’être arrivés à ce pont
avant la nuit.
Toutes les photos et commentaires de cette page sont extraits de « A Cactus Odyssey »,
Mauseth, J., Kiesling, R., Ostolaza, C., Timber Press, USA, 2002.
copyright © James
D. Mauseth, Roberto Kiesling, et Carlos Ostolaza